TORONTO — L’Ontario accorde la priorité aux enfants, aux jeunes et aux personnes vulnérables en renforçant la surveillance des cliniciennes et des cliniciens comportementaux qui offrent des services d’analyse appliquée du comportement (AAC), une thérapie qui soutient principalement les personnes autistes. Tel que recommandé par les experts et appuyé par les familles, la réglementation des cliniciennes et des cliniciens comportementaux offrant des services d’AAC établira des attentes normalisées en matière de thérapie de qualité dans toute la province. Les consultations portant sur la mise en œuvre optimale du règlement devraient commencer à l’automne.

« Nous agissons en tenant compte de l’orientation claire que nous avons reçue des experts et des familles d’enfants autistes », a déclaré Todd Smith, ministre des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires. « Dans tout l’Ontario, des centaines d’hommes et de femmes partent travailler tous les jours pour aider les enfants et les jeunes. Notre engagement consiste à veiller à ce que les cliniciennes et les cliniciens comportementaux soient réglementés comme les autres professionnels de la santé. »

L’AAC aide les personnes autistes à développer de nouvelles aptitudes à la vie quotidienne, à la communication et aux relations sociales. En améliorant la surveillance des cliniciennes et des cliniciens offrant des services d’AAC, le gouvernement prend d’autres mesures pour améliorer les résultats pour les enfants et les jeunes autistes, et les autres personnes recevant ce type de thérapie. Aider à assurer la qualité des soins prodigués par les fournisseurs de services en matière d’autisme fait partie du plan de l’Ontario visant à aider le plus grand nombre possible de familles en réaménageant le Programme ontarien des services en matière d’autisme.

« Les parents qui choisissent des cliniciennes ou des cliniciens comportementaux méritent d’avoir l’esprit tranquille en sachant qu’ils choisissent des professionnels qualifiés », a affirmé M. Smith.

Le ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires, en collaboration avec le ministère de la Santé, entamera des consultations avec les principaux intervenants pour obtenir leurs commentaires sur le cadre de surveillance.

La surveillance et la réglementation des cliniciennes et des cliniciens comportementaux offrant des services d’AAC déboucheront sur ce qui suit :

  • Cohérence de l’éthique et des normes professionnelles afin de promouvoir un plus haut niveau de confiance entre les familles et les praticiennes et praticiens.
  • Exigences clairement définies en matière d’éducation et d’assurance de la qualité continue pour les cliniciennes et les cliniciens afin d’améliorer l’uniformité du traitement.
  • Mécanisme permettant aux familles de signaler les plaintes concernant les fournisseurs de soins afin de réduire le risque de préjudice.

« Notre gouvernement construit un système de services moderne, viable et connecté qui offre un soutien aux enfants et aux jeunes autistes, de même qu’à leurs familles », a ajouté Christine Elliott, vice-première ministre et ministre de la Santé. « Grâce aux conseils prodigués par des intervenants clés, nous prenons les mesures nécessaires pour améliorer les soins dispensés aux familles et nous veillons à ce qu’elles continuent d’avoir confiance en leurs fournisseurs de soins. »

Faits en bref

  • Les cliniciennes et les cliniciens comportementaux fournissent des services à une vaste gamme de clients, y compris aux enfants, aux adolescents et aux adultes ayant une déficience intellectuelle et atteints d’autisme, aux personnes qui ont des problèmes de santé mentale ou des troubles du comportement, aux personnes âgées atteintes de démence, et aux personnes qui suivent un traitement pour les toxicomanies, un programme de réadaptation pour lésion cérébrale ou un programme de réadaptation dans des établissements correctionnels.
  • À l’heure actuelle, si les services posent des problèmes, les clients et les familles disposent de mécanismes limités pour déposer une plainte au sujet d’un fournisseur parce que la majorité des cliniciennes et des cliniciens ne sont pas réglementés et n’ont pas d’organisme directeur local capable de traiter les plaintes ou les questions disciplinaires.
  • Le rapport du Conseil consultatif de réglementation des professions de la santé recommande que les fournisseurs d’AAC qui exercent un rôle de supervision clinique soient réglementés par un ordre de réglementation de la santé régi par la Loi de 1991 sur les professions de la santé réglementées.
  • Cette année, l’Ontario investit 278 millions de dollars de plus dans le programme provincial en matière d’autisme, ce qui porte le montant total du financement à 600 millions de dollars par année.